Présentation

Une équipe mobilisée autour de la raison d’être du Groupe URD

Face aux crises actuelles et aux bouleversements à venir, accompagner les acteurs de l’aide vers des solidarités renouvelées qui soutiennent les acteurs locaux et renforcent la résilience des populations et des territoires

Le rôle du Groupe URD est d’accompagner les acteurs de l’aide pour améliorer la qualité de leurs interventions : ONG opérationnelles, agences des Nations unies, organismes du Mouvement Croix-Rouge, États et institutions, bailleurs de fonds, chercheurs, think tanks ou étudiants.

Voir les grands axes de la stratégie 2020-2025.

Des activités complémentaires

Les activités exercées s’alimentent les unes les autres et stimulent l’apprentissage collectif dans le secteur humanitaire :

  • APPUI STRATÉGIQUE – Éclairer la décision
  • ÉTUDES ET RECHERCHE – Comprendre pour agir
  • ÉVALUATION – Évaluer pour évoluer
  • DÉVELOPPEMENT D’OUTILS ET DE MÉTHODES – Transformer les pratiques
  • APPUI ORGANISATIONNEL – Accompagner le changement
  • FORMATION – Parier sur l’avenir

L’accompagnement proposé peut conjuguer plusieurs activités : une évaluation et de la formation, de la recherche et du développement d’outils, etc. Certains projets induisent un suivi dans la durée et des services « sur mesure », adaptés aux demandes volatiles des acteurs et à l’évolution de leurs besoins. Ils combinent parfois plusieurs thématiques, un ou plusieurs pays, et permettent de croiser les approches des parties prenantes. C’est là ce que l’on nomme la fonction de « Partenaire d’apprentissage » du Groupe URD.

 

Un think tank au service de l’action

Le Groupe URD identifie, analyse et met en perspective les grands facteurs d’évolution qui façonnent le secteur. Sa spécificité est d’ancrer tous ses travaux sur les réalités du terrain. Ce travail permet d’appuyer les décideurs dans leur prise de décision, en assurant des aller-retour entre politiques et pratiques.

Afin d’accompagner la réflexion et de valoriser les leçons apprises, le Groupe URD :

  • Synthétise et diffuse les résultats de ses recherches et évaluations ;
  • Organise régulièrement des ateliers de travail en France et sur le terrain, des séminaires et autres types d’événements ;
  • Assure une veille thématique, publie la revue Humanitaires en mouvement et participe à de nombreux ouvrages ;
  • Est présent et actif dans différents réseaux au niveau national et international, et, depuis plus de vingt ans, dans les principales rencontres internationales du secteur à Bruxelles, Paris, Genève, Londres, New-York, Washington, Dubaï, Dakar, Rome, etc.

Le Groupe URD, partenaire d’apprentissage pour les acteurs de solidarité internationale

En étant au cœur du projet en tant que partenaire d’apprentissage, le Groupe URD peut venir en appui à plusieurs niveaux pour faciliter la mise en œuvre des opérations, soutenir le pilotage stratégique du projet et alléger le travail des acteurs pour leur permettre de se concentrer sur les enjeux opérationnels.

L’objectif central de cet appui est de garantir la qualité et la pertinence des actions sur le terrain.

 

Voir les différentes activités proposées par le Groupe URD, illustrées par des exemples récents en cliquant ici !

Un peu d’histoire

Le Groupe URD est issu de la rencontre en 1993 de professionnels de l’urgence et du développement. Parmi eux : Claire Pirotte et François Grünewald. Constatant des difficultés liées à un trop fort cloisonnement de leurs activités, ils décident de se mettre autour de la table pour arriver à mieux travailler ensemble et développer des méthodes adéquates. De là naît un groupe de dialogue informel, le Groupe URD, qui se réunit régulièrement afin de :

  • Confronter les points de vue et les expériences ;
  • Affiner la compréhension des crises, des contextes et des nouvelles problématiques de terrain dans le monde de l’après-guerre froide ;
  • Réfléchir aux articulations possibles, voire nécessaires, entre différents types d’interventions.

En 1997 le Groupe URD se structure sous sa forme actuelle d’association loi 1901 pour approfondir ce travail.

 

Un peu de sémantique

Dans le nom Groupe URD, le sigle URD signifie Urgence-Réhabilitation-Développement. Ces trois termes correspondent aux différentes phases d’une crise.

Une URGENCE humanitaire est un événement, ou une série d’événements, qui constitue une menace sérieuse pour la santé, la sécurité ou le bien-être d’une communauté ou d’un groupe de personnes, sur ​​une zone donnée. On parle aussi souvent de CRISE humanitaire, qui peut être de différents types (conflits armés, épidémies, famines ou catastrophes naturelles).

La phase dite de RÉHABILITATION, nommée aussi post-urgence ou post-crise, correspond à la phase de transition vers le développement.

Le DÉVELOPPEMENT s’inscrit dans une vision à long terme en réponse à des problèmes structurels et durables, et en faveur du développement économique, éducatif, social, culturel, sanitaire, etc.

Le LRRD désigne le lien entre ces différentes phases et provient de l’acronyme anglais Linking Relief Rehabilitation & Development. Ce lien peut se faire dans des phases séquencées dans le temps (continuum) ou de façon concomitante (contiguum).
Depuis 2016, le LRRD est progressivement remplacé par le terme NEXUS humanitaire-développement, qui invite les acteurs du développement à davantage s’impliquer dans la gestion des conséquences des crises durables.

 

Positionnement dans le secteur de l’aide humanitaire

En France, le Groupe URD a un positionnement singulier :

  • Think tank pour nourrir la réflexion et développer des politiques, et do tank pour accompagner les acteurs aux niveaux opérationnels et méthodologiques, sur les différents pas de temps d’une crise.
  • Seule structure à exercer une palette de six activités complémentaires.
  • Réalisant ce travail sur l’ensemble du cycle des crises : prévention, urgence humanitaire, reconstruction post-crise, réhabilitation, développement, ainsi que sur les liens entre ces phases.

Au niveau international, le Groupe URD a aujourd’hui une reconnaissance consolidée. Il est régulièrement sollicité par des agences onusiennes, des ministères de pays étrangers, des bailleurs de fonds internationaux, le Comité international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, des ONG locales ou internationales, etc.

Il est à ce titre membre ou à l’initiative de réseaux de praticiens sur des thèmes donnés : membre du comité de pilotage de la Norme humanitaire fondamentale (CHS) ; créateur et animateur du Réseau Environnement Humanitaire (REH) ; membre et animateur du réseau français sur la gestion des risques et désastres ; membre du réseau international d’évaluateurs ALNAP ; du « Quality & Accountability group », etc.