Avec le retour au pouvoir de Donald Trump, l’administration américaine a quasiment supprimé son aide publique au développement (USAID), entraînant d’autres bailleurs de fonds, institutionnels comme privés, dans cette spirale. Alors que s’ouvre une ère de repli nationaliste, quel modèle économique et organisationnel les acteurs de la solidarité internationale doivent-ils désormais adopter pour survivre ?

Fermetures de programmes vitaux, licenciements d’acteurs essentiels, rupture de partenariats et de liens de confiance établis sur des décennies : ces coupes budgétaires ont complètement déstabilisé le secteur de la solidarité internationale et les ONG en général qui, par habitude, parfois par facilité, s’étaient longtemps reposées sur ce type de financements.

Au-delà des ONG et des acteurs diplomatiques habitués à collaborer avec elles au quotidien, la décision américaine a d’ores et déjà des conséquences dramatiques pour les populations qui bénéficiaient des programmes qui viennent d’être interrompus.

S’il y a urgence à sauver ce qui peut l’être, ce bouleversement pose une question de long terme : alors que s’ouvre une ère de repli nationaliste, quel modèle économique et organisationnel les acteurs de la solidarité internationale doivent-ils désormais adopter pour survivre ?

Avec la participation de :

  • Didier Le Bret, directeur de l’Académie diplomatique et consulaire du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères ;
  • Peggy Pascal, cofondatrice de la Cause et présidente du Groupe URD ;
  • Marion Péchayre, directrice d’études au Centre de réflexion sur l’action et les savoirs humanitaires de la Fondation Médecins sans frontières.

Le débat sera animé par Thomas Ribémont, président d’honneur d’Action contre la faim et expert associé à la Fondation Jean-Jaurès.

Infos utiles

📅 Le 12 juin 2025, de 18h30-20h30

👉 Fondation Jean-Jaurès, Cité Malesherbes, Paris, France
Salle Pierre Mauroy

Gratuit, en présentiel. Ouverte à tous sur inscription.