« L’humanitaire pris aux mots » est le podcast du Groupe URD. Un programme court qui interroge le secteur de l’aide à travers ses grands mots : M-O-T-S. Chaque mot est traité sous plusieurs angles et à chaque émission, un·e invité·e spécialiste de la problématique nous livre son point de vue.

 

Mot n°3 : « L’agilité » de l’aide

 

Épisode 1/3 | L’agilité de l’aide : pour une meilleure gestion des projets, avec notre invité Charly Pierluigi (Groupe URD)

Cette nouvelle série de podcasts aborde la question de l’agilité dans le secteur de l’aide internationale.

Cette approche que l’on appelle aussi « gestion agile » s’oppose aux  méthodes « classiques » de gestion de projet qui montrent leur limites, par exemple quand le contexte ou l’action envisagée sont trop complexes pour tout prévoir et tout anticiper à l’avance.

Car dans des conditions difficiles, beaucoup de choses dépendent en réalité de la capacité des personnes et des organisations à s’adapter aux changements et répondre efficacement aux incertitudes, ce que l’on appelle ici être « agiles »,.

Pour nous présenter dans ce premier épisode les principales caractéristiques de l’agilité, nous avons sollicité notre collègue Charly Pierluigi, référent qualité du Groupe URD, qui anime régulièrement des formations sur le sujet, aussi bien en France qu’à l’étranger.

Épisode 2/3 | L’agilité vue par une ONG de développement, avec notre invité Christian Blanchard (ASMAE)

Ce deuxième épisode de notre série consacrée à l’agilité souhaite illustrer cette notion de façon très concrète en s’intéressant à une ONG de développement qui doit s’adapter de plus en plus souvent à des changements de contexte rapides et profonds. Nous allons voir que ces bouleversements l’obligent à sortir de son champ d’action habituel et la confrontent à des problématiques humanitaires.

Pour nous parler de ce besoin d’agilité, tant au niveau de l’organisation que des projets, nous avons le plaisir d’entendre Christian Blanchard, directeur de l’action internationale de l’ONG ASMAE Sœur Emmanuelle, dont l’objectif est d’apporter protection et éducation aux enfants les plus vulnérables, en France et dans sept autres pays.

Épisode 3/3 | L’agilité au cœur d’un projet particulièrement complexe, avec notre invitée Hélène Ronceray (Action contre la faim)

Pour conclure cette série sur l’agilité dans le secteur de l’aide, nous avons souhaité comprendre comment fonctionne un projet agile, c’est-à-dire pensé du début à la fin pour agir et réagir au mieux dans un contexte particulièrement complexe et fluctuant. Il s’agit du projet RESILAC, acronyme de « Redressement Économique et Social Inclusif du Lac Tchad », dont le but était de renforcer la résilience des territoires du Bassin du Lac Tchad les plus impactés par la crise sécuritaire et le changement climatique. Ce projet a été mis en œuvre par un consortium international (Action contre la Faim – chef de file, CARE et Groupe URD) en partenariat avec le réseau du CCFD – Terre Solidaire, Search For Common Ground et des organisations locales sur les quatre pays d’intervention.

Il s’agit donc là d’un projet particulièrement complexe puisqu’il est à la fois multi-pays, multisectoriel et multipartite, car mis en œuvre par un consortium international et multi-bailleurs. Sans oublier qu’il s’inscrit dans une approche dite « triple nexus » alliant « aide humanitaire, développement et paix ».

Pour nous présenter ce projet mis en œuvre de 2018 à 2022 au Cameroun, au Niger, au Nigeria et au Tchad, nous avons eu le plaisir d’interviewer Hélène Ronceray, la responsable du projet et cheffe du bureau régional de RESILAC basée à N’Djamena.

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