L’arrivée rapide et massive de réfugiés sur des espaces réduits tend à accentuer l’impact des populations sur l’environnement, du fait d’une gestion court-termiste de ces populations et infrastructures par les opérateurs humanitaires. Cette situation résulte en une pression accrue sur les matières premières et les écosystèmes alentours, et tend à générer des tensions avec les populations hôtes.

Cette étude aura donc pour double objectif :

  • d’identifier les pressions environnementales et sociales aux alentours des lieux d’installation, ainsi que leurs conséquences, et les éventuelles solutions, adaptées à chacun des contextes ;
  • de permettre d’atténuer ces tensions et d’intégrer les programmes de réponse dans une logique de soutenabilité et de durabilité.

Ces thématiques s’inscrivent dans un effort commun au Groupe URD et à différents groupes de travail sur ces enjeux tels que le Réseau Environnement Humanitaire ou le Joint Environment Unit (unité conjointe OCHA/PNUE) d’étendre les considérations environnementales au sein des programmes et organisations humanitaires. Ce faisant, les parties prenantes de ces réflexions cherchent à améliorer la résilience des communautés hôtes et des réfugiés.

Les conclusions de cette étude auront vocation à être partagées au sein des réseaux s’intéressant à l’amélioration de la prise en compte environnementale dans les réponses humanitaires et intégreront le contenu des formations menées par le Groupe URD en partenariat avec le PNUE.