Cette étude a été menée à Tripoli, deuxième ville du pays, dans le cadre de la crise des réfugiés syriens : le Liban accueille près d’1.5 million de réfugiés syriens sur son territoire, soit presque le tiers de sa population totale. La ville de Tripoli aurait par ailleurs vu sa population croître de 35 à 50 % au cours des cinq dernières années, notamment du fait de l’arrivée de nombreux réfugiés.

La relocalisation de l’aide fait partie des grands engagements pris dans le cadre du « Grand Bargain » et, plus largement, du Sommet humanitaire mondial. Faute de définition commune, la relocalisation de l’aide est ici entendue comme le « renforcement du rôle des acteurs nationaux dans les réponses humanitaires ».

Les principales conclusions apportées par cette étude concernent les principes humanitaires, les financements, la visibilité, les résultats, l’importance du « ne pas nuire », le renforcement des capacités, les partenariats et la coordination.