Tous les mois, le Groupe URD réalise pour la Commission européenne et les partenaires du programme KEY une veille et une analyse contextuelle (politique, sécuritaire, économique, environnementale, etc.). Cette analyse est mise en perspective avec les zones d’intervention et activités, afin d’envisager les impacts potentiels que l’évolution du contexte pourrait avoir sur les populations et la réalisation des projets. Des recommandations sont également adressées aux membres du consortia.

De nombreuses activités ont été mises en place dans le cadre du Programme KEY depuis son lancement opérationnel au printemps 2019. Afin de disposer d’appuyer les partenaires opérationnels dans l’amélioration de la qualité des activités du Programme, un processus d’évaluations itératives (EIMS) a été mis en place. Il doit désormais notamment permettre de :

  • Contribuer à l’amélioration du positionnement des acteurs et des activités ;
  • Favoriser l’échange d’informations et l’apprentissage commun, et créer des synergies entre acteurs ;
  • Identifier d’éventuels besoins de modifications et émettre des recommandations favorisant l’atteinte des résultats attendus du Programme en vue d’alimenter le pilotage stratégique ;
  • Rendre compte aux autorités maliennes, aux bailleurs, aux partenaires et aux bénéficiaires de l’état de mise en œuvre du Programme, notamment vis-à-vis des enjeux de redevabilité.

Pour chaque pilier du programme, différentes étapes de formation et de transmission de responsabilité aux autorités sont aussi prévues. Concernant le monitoring des activités par les agents de l’État ainsi que les partenaires ONG concernés, l’approche identifiée correspond à la méthode MENOR (Monitoring externe national orienté vers les résultats). L’objectif global du MENOR est de vérifier les orientations générales des projets/programmes concernés par rapport aux stratégies et politiques nationales maliennes.

Une formation est en cours, décomposée en deux phases distinctes : une 1ère phase théorique à Bamako du 25 au 29 mars 2019. Celle-ci sera suivie de mise en pratique sur le terrain courant avril.

L’objectif est de renforcer les compétences en suivi-évaluation des services techniques concernés par la mise en œuvre du programme KEY, afin qu’ils soient capables de préparer et mener une évaluation selon la méthode MENOR, et notamment de :

  1. Définir les concepts liés à la qualité, au suivi et à l’évaluation d’un projet ;
  2. Utiliser les critères d’évaluation de pertinence, d’efficacité, d’efficience, d’impact et de viabilité à bon escient ;
  3. Concevoir et mettre en pratique des outils de collecte de données adaptés ;
  4. Formuler des conclusions et des recommandations permettant l’amélioration des projets évalués.

Cette formation s’adresse à deux publics cibles distincts :

  • Les agents humanitaires en charge des aspects de suivi et monitoring du programme KEY ;
  • Les agents des services techniques clés au niveau national, impliqués dans la mise en place du programme avec les structures humanitaires.

En parallèle, plusieurs activités de communication sont mises en œuvre afin de partager les avancées du projet. Des vidéos sont en cours de préparation sur le terrain avec les partenaires et seront progressivement diffusées dans les prochains mois. Le Groupe URD facilite ici les démarches afin d’obtenir une logique de communication d’ensemble sur le programme KEY, en lien avec la stratégie de communication du Programme définie préalablement.

Le Programme KEY, financé par l’Union européenne au travers du Fonds européen de développement (11ème FED) et du Fonds fiduciaire (FFU/ EUTF), met en œuvre des activités dans les régions du nord et du centre du Mali visant le renforcement de la résilience des populations vulnérables, notamment en termes de sécurité alimentaire et nutritionnelle. Le Groupe URD met en place le volet « agilité, capitalisation et communication » du Programme KEY dans l’objectif de :

  • Faciliter l’agilité du Programme dans un contexte instable et imprévisible ;
  • Faciliter la capitalisation des expériences et la recherche opérationnelle ;
  • Soutenir les efforts de communication des consortia au sein du Programme.