Alors que le Fonds Bêkou arrive à sa fin et que l’on rentre dans une nouvelle phase de la coopération entre l’Union européenne et la République Centrafricaine, l’atelier « Fonds Békou » du 24 novembre 2021 à Bangui doit être l’occasion de :

  • Faire le point sur les activités soutenues par le Fonds Békou et ses partenaires ;
  • Tirer les leçons de ce qu’a été le Fonds Bêkou en tant qu’outil innovant de la Commission européenne pour travailler dans les contextes de fragilité ;
  • Identifier les éléments clés à améliorer pour les actions soutenues par la Commission européenne en RCA qui devront être pris en compte autant dans la gestion de la situation en RCA que dans d’autres contextes de type Nexus.

Ceci s’inscrit dans une dynamique de capitalisation initiée en 2016 lors du premier atelier Bêkou organisé par le Groupe URD et la Commission européenne.

Le Fonds Bêkou (« espoir » en langue sango)

Premier des Fonds fiduciaires européens, le Fonds Bêkou a été créé en réaction à la crise de 2013 en République centrafricaine (RCA) afin de permettre l’accès des populations aux services essentiels (eau et assainissement, alimentation, soins, etc.) et d’assurer, une fois la sécurité rétablie, la relance de l’activité économique. Il a ainsi pour but de contribuer à la stabilisation et à la reconstruction de la RCA en améliorant l’articulation entre les programmes de reconstruction / développement d’une part et la réponse humanitaire d’autre part (Linking Relief, Rehabilitation and Development, ou LRRD), afin de permettre le renforcement des capacités centrafricaines. En accompagnant les plus vulnérables et en soutenant la réconciliation nationale, les programmes financés par le Fonds Bêkou posent les fondations d’un développement durable et inclusif.