Des représentants du gouvernement sénégalais, du gouvernement mauritanien, de l’initiative AGIR Sahel, du IASC, d’OCHA, de la FAO, du système des Nations unies en Mauritanie, d’OXFAM GB et du Groupe URD ont animé les débats en présence d’une soixantaine de participants, représentants des acteurs humanitaires et de développement de la région.

Le concept de résilience est au cœur d’une évolution importante des relations entre actions humanitaires et opérations de développement. Il s’agit désormais d’imaginer de nouvelles modalités d’interactions entre humanitaire, réduction du risque de désastre, adaptation aux changements climatiques, réduction des vulnérabilités et de la pauvreté. C’est sur cette problématique que le projet RESILIENCE travaille depuis 2010 avec un financement de l’Union européenne.

Considérant les enjeux que pose ce concept dans la zone sahélienne, le Groupe URD a organisé un atelier à Dakar pour contribuer à la réflexion avec les acteurs impliqués dans la région. Cet atelier a permis un échange entre institutions nationales des pays de la zone, praticiens internationaux et bailleurs de fonds. Les enjeux de la résilience ont été abordé de façon transversale autour du processus : anticipation – réduction des risques, des vulnérabilités et de la pauvreté – préparation – réponse – construction de systèmes moins fragiles.

Cette approche, par essence multi-acteurs et transdisciplinaire, doit impliquer des rapprochements entre acteurs, institutions et bailleurs. Si le concept de résilience a une utilité, c’est bien dans l’établissement de nouvelles synergies.