La crise sécuritaire a doublé localement les densités de population en quelques mois, accentuant la pression sur les milieux et accélérant la marchandisation de l’accès aux ressources naturelles. Elle provoque également des évolutions inattendues, comme le changement de spécialisation des zones humides, où la pression anthropique a considérablement chuté, et leur prise de contrôle par des GANE (Groupes Armées Non Étatiques) qui taxent l’accès aux ressources et excluent ou acceptent certains acteurs.

Les résultats analysés à la lumière d’un regard régional montrent :

  • Caractère localisé de la crise sécuritaire ;
  • Renforcement des inégalités d’accès aux ressources foncières ;
  • Inégalités exacerbées pour les catégories de populations défavorisées ;
  • Fort taux de conflictualité et perception de la crise.

Ces évolutions imposent de réfléchir en termes de gouvernance foncière, pour gérer la diversité des pouvoirs et des intérêts dans un contexte de diversification des acteurs, y compris des GANE. Les résultats de cette étude proposent des pistes de réflexions et recommandations.

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Supervisé par

Paloma Casaseca

Référente Pilier 4 RESILAC (depuis 2019)