« La prévalence de l’excision varie considérablement selon les régions du pays. Dans certaines, elle n’existe presque pas. Mais dans la province du Mandoul, berceau de l’ethnie Sara, 80% des femmes sont encore excisées. L’excision consiste en l’ablation des organes génitaux externes de la femme. Au Tchad, elle est officiellement interdite depuis 2002. Pourtant, ces jeunes filles viennent de la subir au terme de leur initiation. Malgré des décennies de lutte, la pratique ne semble pas avoir diminué significativement. »
Tiraillés entre la protection de la santé et la coutume, le respect des lois et la pression sociale, la parole des femmes et des hommes se libère peu à peu. Un documentaire poignant pour comprendre les facteurs qui influencent la persistance des mutilations génitales féminines (MGF) dans le Mandoul.
Un film de Carol Valade, avec Florence Chatot et Nesta Yamgoto, produit par le Groupe URD dans le cadre du projet « PASFASS ».

Ce documentaire a été réalisé dans le cadre du projet « PASFASS », le Projet d’Autonomisation Sociale des Femmes tchadiennes par l’Accès aux Services de Santé et la prise en compte des violences basées sur le genre, réalisé en partenariat avec l’ONG CARE et le Bureau d’Appui Santé et Environnement (BASE), avec le support de l’Agence Française de Développement.

Il s’inscrit dans la continuité de l’étude « Normes et pratiques sociales liées aux mutilations génitales féminines dans le Mandoul (Tchad) », qui offre une meilleure compréhension des facteurs sociaux, économiques et législatifs qui influencent la persistance des mutilations génitales féminines (MGF) dans le Mandoul.

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