Rappel de la genèse et des objectifs du projet

Pour faire face aux crises sur leur territoire, les organisations de la société civile (OSC) locales doivent être réactives, structurées, compétentes, coordonnées, et reconnues. Parallèlement, les acteurs institutionnels doivent être en capacité de faciliter les actions des OSC, de fédérer et de piloter la réponse.

Pour répondre à ces enjeux, le projet avait comme objectif de renforcer la reconnaissance et les capacités des acteurs tripolitains à faire face aux crises sur leur territoire à travers trois axes d’intervention spécifiques :

  • Le renforcement individuel et collectif d’une dizaine d’OSC ;
  • L’appui à la Municipalité dans la préparation, la prévention et la réponse aux risques sur son territoire ;
  • L’institutionnalisation d’une cellule de gestion de crise inclusive au sein de la Municipalité.

Au cœur de l’ambition du projet résidait l’enjeu d’une (re)localisation structurelle de l’aide, visant à responsabiliser les structures locales afin de leur permettre d’agir comme acteurs reconnus de réponse aux crises.

Le projet a été mené en consortium par l’Institut Bioforce, North LEDA et le Groupe URD. Il est né d’un intérêt commun des trois partenaires pour les enjeux actuels de localisation de l’aide portés par le Grand Bargain, en particulier la nécessité de renforcer la place des acteurs locaux dans la préparation et la réponse aux crises.

 

La phase de capitalisation pour clôturer le projet

L’objectif de cet exercice de capitalisation est de tirer des leçons de la mise en œuvre du projet, afin que ces enseignements servent pour la mise en œuvre de projets futurs œuvrant à la localisation de l’aide à Tripoli, sa région, et plus globalement au Liban. Ce bilan constitue un processus d’apprentissage et une opportunité pour les acteurs impliqués d’identifier leurs savoirs, de prendre du recul par rapport à leurs pratiques et d’expliciter leurs manières de faire.

Cette capitalisation inclue, en plus de la revue documentaire préalable, la conduite d’entretiens avec les acteurs clefs du projet, et deux temps de séminaire au premier trimestre 2022, au Liban et en France, où les leçons tirées seront partagées et mises en débat.

Une première conférence aura lieu à Tripoli courant février avec les interlocuteurs libanais ayant été engagés dans le projet. Il s’agira dans un premier temps de mettre l’accent sur les réalisations du projet, de restituer les principaux résultats, défis et enjeux en donnant la parole aux acteurs impliqués. Ces échanges permettront ensuite « d’aller plus loin » et d’animer une réflexion collective sur les enjeux de préparation et de gestion de crise, avec un focus sur l’articulation et la coopération entre tous les acteurs : société civile (plus ou moins organisée) ; acteurs municipaux ; nationaux ; acteurs internationaux, etc.

Cet événement sera suivi d’une seconde conférence finale, en France cette fois, avec les partenaires et bailleurs du projet, fin mars 2022.

 

Ce projet est financé par l’AFD.