Financé par

Office des Nations unies contre la drogue et le crime (UNDOC)

Le contexte

Plus de 90% de la production totale d’opium et de l’héroïne qui en dérive est issue des cultures afghanes (enquête UNODC, 2007). En 2007, la superficie de cultures illégales d’opium en Afghanistan – en constante augmentation depuis la chute des Talibans – a augmenté de 17%, atteignant 193 000 hectares. Les revenus générés des exportations de l’opium dans les pays voisins s’élèvent à 4 Millions de dollars, ce qui représente plus de la moitié du produit national brut afghan.

La réduction de la culture du pavot à opium dans les provinces productrices nécessite une attention constante de la part des acteurs nationaux et internationaux, qui doivent progressivement mettre en place des stratégies afin d’éliminer cette culture illicite. Plusieurs approches ont été testées afin de faire baisser la production (éradication, cultures de substitution, achat de la production aux agriculteurs, etc.), mais il semble que les solutions proposées jusqu’alors n’y parviennent pas.

 

Les objectifs de l’évaluation

Dans ce contexte, l’UNODC a tenté de redéfinir la stratégie de lutte contre la production de pavot par la mise en place d’un programme global qui inclue le gouvernement et les programmes de développement.

Une évaluation a donc été confiée au Groupe URD, afin de :

  • Identifier les besoins prioritaires des paysans vulnérables qui sont impliqués ou risquent d’être impliqués dans cette culture ;
  • Analyser l’impact possible de l’aide alimentaire sur la réduction de la culture de l’opium.

Des entretiens individuels et collectifs ont été réalisés dans un grand nombre de foyers, afin d’analyser les contraintes auxquelles les producteurs de pavot doivent faire face, les stratégies qu’ils mettent en place, les principaux facteurs qui poussent les agriculteurs à produire du pavot à opium et les conditions nécessaires pour leur permettre d’abandonner cette culture ou de ne jamais la commencer.

Les besoins prioritaires des groupes ciblés ont été identifiés via des approches qualitatives et quantitatives.

Les résultats de cette étude ne sont pas publics.

Réalisé par

Peggy Pascal

Coordinatrice Afghanistan & agronome (2004-08)

Johan Pasquet

Expert sécurité alimentaire (2005-09)