L’atelier a permis de faire le point sur les questions d’accès et de sécurité mais aussi sur les relations entre les ONG internationales, la Mission intégrée multidimensionnelle de stabilisation des Nations Unies en République centrafricaine (MINUSCA), les institutions nationales ainsi que les groupes armés. Le rôle des bailleurs de fonds, et au-delà de la communauté internationale, sur les enjeux de Droit International Humanitaire (DIH) fut rappelé, même si une partie des conflits, notamment ceux opposant agriculteurs et éleveurs ou éleveurs entre eux, sont du domaine « infra-DIH ». L’importance d’assurer la flexibilité et l’agilité des opérations, donc des mécanismes de financement, a également été soulignée. Les capacités de mobiliser des financements à court terme et de travailler sur une certaine durée pour accompagner les processus complexes de la crise et des espoirs de sortie de crise, s’avèrent essentielles et des innovations comme le Fonds Békou sont très appréciables. Tout au long de cet atelier, les mots « respect », « connaissance », « agilité », « négociation », « flexibilité » ou encore « dialogue » n’ont cessé de revenir dans des débats très riches, prouvant une vraie capacité d’introspection des ONG présentes à Bangui.