Financé par

Commission européenne (DG ECHO)

Renforcer l’intégration socio-économique des autochtones et réfugiés centrafricains

Ce projet s’est inscrit dans le cadre d’une convention de financement entre la Commission européenne et le gouvernement tchadien, en lien avec le 9ème Fonds européen de développement (FED).

Il a fait suite à une demande du gouvernement tchadien qui souhaitait assurer la transition entre un camp installé suite à l’urgence de l’arrivée des réfugiés centrafricains et l’intégration de ces derniers dans le tissu socio-économique de leur zone d’accueil ; conséquence de la prolongation de la crise en RCA et du constat de la prise en charge par les réfugiés d’une grande partie de leurs besoins. Il visait ainsi à adopter une approche LRRD pour limiter le risque de conflits entre les populations réfugiés et autochtones.

L’évaluation à mi-parcours du projet LRRD Sud Tchad poursuivait ainsi plusieurs objectifs :

  • Évaluer la méthodologie de mise en œuvre de la convention en la confrontant aux spécificités des approches LRRD ainsi qu’aux obligations des procédures du 9ème FED ;
  • Analyser la pertinence, l’efficacité et l’efficience des actions mises en œuvre et des actions prévues, et estimer la durabilité de l’action en cours, notamment en termes de capacités de recouvrement et de gestion des acteurs ;
  • S’assurer de la visibilité du bailleur et évaluer le niveau de satisfaction des parties prenantes et des populations bénéficiaires vis-à-vis de ce programme ;
  • Proposer d’éventuelles améliorations en vue de garantir l’atteinte des résultats ;
  • Proposer une orientation pour le reliquat du projet.

Une évaluation à mi-parcours pour adapter le projet aux évolutions du contexte

L’approche LRRD exige des capacités d’adaptation rapide aux évolutions du contexte. Cette demande d’évaluation a ainsi été le fruit de la volonté des acteurs impliqués d’adapter le programme en fonction des leçons tirées des trois premières années. Le Groupe URD a mis en valeur cette volonté d’apprentissage en choisissant une méthodologie participative : impliquer les équipes en charge du programme à tous les niveaux de réflexions collectives et les bénéficiaires.

Des sessions de restitution des résultats ont été organisées à Maro et à N’Djamena afin de partager les leçons apprises avec les équipes impliquées dans le projet mais également avec les autres acteurs intervenant autour de ce camp.

Réalisé par

Bonaventure Sokpoh

Chargé de recherche Sécurité alimentaire et référent Sahel (2001-18)