Financé par

Agence française de développement, Fondation de France, Région Auvergne-Rhônes-Alpes & Principauté de Monaco

L’un des engagements pris lors du « Grand Bargain » lancé durant le Sommet mondial sur l’action humanitaire en mai 2016 est une « révolution participative » (ou participation revolution en anglais) avec pour objectif d’inclure les personnes qui reçoivent de l’aide dans la prise de décisions qui affectent leur vie.

Plus de cinq ans après, cette révolution semble encore loin d’être atteinte et peu concrétisée dans la pratique. La redevabilité est toujours fortement orientée vers les bailleurs de fonds, et les bénéficiaires de l’aide semblent toujours n’avoir que peu d’influence sur les biens ou les services qu’ils reçoivent. La notion de participation semble également être confrontée à un manque de vision commune entre les acteurs de la solidarité internationale, avec des approches qui différent d’un acteur à un autre.

Plus de dix ans après l’écriture du Manuel de la Participation, il convient aussi de réinterroger cette notion au regard des tendances et évolutions récentes du secteur notamment en termes de localisation, du développement de nouvelles technologies, et de l’émergence de nouveaux termes comme la redevabilité collective ou encore l’engagement communautaire.

Sans avoir l’ambition d’effectuer une revue exhaustive de la participation dans le secteur de l’aide, la présente étude a vocation à nourrir les réflexions sur la participation des populations affectées et à s’interroger sur où nous en sommes en termes de discours et d’approches. Cette étude s’attachera notamment à :

  • Souligner les enjeux autour de la notion de participation, ses composantes clés et le lien avec d’autres notions connexes ;
  • Analyser la notion de participation au regard des évolutions récentes du secteur – localisation, nouvelles technologies, etc. ;
  • Analyser les différentes visions et approches en termes de participation développées par les acteurs de la solidarité, et mettre en évidence leurs différences et similarités ;
  • Identifier les facteurs qui poussent les acteurs de la solidarité à développer des approches participatives.

Réalisé par

Marie Faou

Chargée de recherche, évaluation et formation, référente Qualité & Redevabilité (depuis 2021)